Entre innovation et peur du changement, quelle place pour l’audace dans les processus de recrutements ?
Durant les processus de recrutement, nombreuses sont les organisations qui expriment leur crainte de ne pas trouver un ou une candidat∙e à la hauteur de leurs espérances. Elles reconnaissent souvent chercher « un mouton (ou une brebis) à 5 pattes », mais renoncent difficilement à certains critères qui, pourtant, ne sont pas des compétences essentielles pour le poste.
Alors que les progrès en faveur de la mixité dans le monde professionnel sont lents, se répand actuellement l'idée que les femmes sont forcément favorisées, au détriment des hommes... D'où vient ce décalage entre réalité et ressenti ?
Certaines photos sont particulièrement éloquentes sur les rapports de pouvoir existants. Prenons la COP 27, sa photo d’ouverture : 110 chef·fes d’état ou de gouvernement, 11 femmes.
Que l’on parle recrutement ou évolution de carrière, il y a un point qui met tout le monde d’accord : ce qui compte, ce sont les compétences ! Ce qu’on veut, c’est sélectionner, choisir et promouvoir les personnes les plus capables pour le poste. Jusqu’ici, me direz-vous, ça semble normal, logique, rassurant même. Encore heureux que les gens soient choisis sur des critères factuels, objectifs, incontestables. Aïe aïe aïe, c’est bien là que ça se complique…
Face à la pénurie de main d'œuvre qualifiée et aux nombreux départs à la retraite qui s'annoncent, les candidat∙es sont dans une position favorable et comparent les opportunités. Être un employeur attractif, ça ne s'improvise pas!
Attendues au tournant, les femmes cadres s'épuisent souvent à prouver qu'elles sont légitimes et risquent, plus que les hommes, le burn-out.
Le 14 juin dernier, Eglantine Jamet a eu le plaisir de participer à la Matinale de la RTS pour évoquer le manque de femmes dans les postes à responsabilité.
Dans le journal La Liberté, zoom sur la conférence de Sigolène Chavane sur le management inclusif et la mixité au sein des entreprises.
Un avis nuancé sur ce sujet où les fausses bonnes idées le disputent à la misogynie.