Nous menons une étude sur la prise en compte des enjeux de mixité et de diversité par les employeurs romands dans leurs processus de recrutement. Pour cela, nous avons besoin de votre contribution !
Dans notre quotidien, au contact d’organisations qui tentent d’œuvrer en faveur d’une meilleure mixité, et de femmes et d’hommes qui souhaitent évoluer dans leur carrière, les contradictions et les incompréhensions que nous observons montrent que le chemin est loin d’être aisé.
L’engagement des partis politiques de présenter autant de femmes que d’hommes dans la course aux élections fédérales n’avait jamais été aussi élevé que cette année : 45% de femmes présentes sur les listes électorales, soit 595 femmes, et 729 hommes. Un record !
L’accès des femmes aux sphères de pouvoir au sein des mondes politique, économique et institutionnel est un véritable jeu d’équilibriste. Avancer sur le fil qui mène vers l’égalité des sexes, avec d’un côté des enjeux sociétaux importants et de l’autre des résistances culturelles, structurelles et cognitives, nécessite beaucoup d’audace et de capacité à se remettre en question.
Alors que les progrès en faveur de la mixité dans le monde professionnel sont lents, se répand actuellement l'idée que les femmes sont forcément favorisées, au détriment des hommes... D'où vient ce décalage entre réalité et ressenti ?
Certaines photos sont particulièrement éloquentes sur les rapports de pouvoir existants. Prenons la COP 27, sa photo d’ouverture : 110 chef·fes d’état ou de gouvernement, 11 femmes.
Attendues au tournant, les femmes cadres s'épuisent souvent à prouver qu'elles sont légitimes et risquent, plus que les hommes, le burn-out.
Dans le journal La Liberté, zoom sur la conférence de Sigolène Chavane sur le management inclusif et la mixité au sein des entreprises.